14 novembre 2009

La censure pour l'échafaud


Aborder la censure dans les blogs n’est pas toujours facile mais offre des moments de saine rigolade.

En commentaires de mon billet d’hier matin à propos du discours de Nicolas Sarkozy sur l’identité nationale, dans deux des trois premiers, les aimables intervenants appelaient le chef de l’état « le nain » ou « le gnome ». Trouvant que ça partait mal, je me suis permis d’intervenir : « On est d'accord, mais pas d'attaque sur le physique des gens, merci ! »

A mon avis, ça n’apporte pas grand-chose au débat politique et il me semble que les règles du savoir vivre n’indiquent pas qu’il faut mépriser les gens sur la base de critères physiques. Cela dit, ça n’est pas très grave : j’ai juste demandé un peu de respect.

Gwendal, un des deux commentateurs en question, est revenu en expliquant que, dans ces conditions, il allait qualifier le président « personne de petite taille à l’allure repoussante ». J’ai effacé, en expliquant : « Je vire ton dernier commentaire. Ca discrédite franchement et surtout c'est totalement contraire à mes valeurs de se moquer du physique de quelqu'un. Et c'est en ça que ça discrédite. »

Evidemment ! Je passe pour un affreux censeur et il se précipite pour en faire un billet. Nous pourrions évidemment faire un long débat sur la censure mais il n’a pas lieu d’être.

Imaginons que je ronfle très fort. Mon voisin me dit : « faites gaffe, bordel, on ne dort plus ». Imaginons, seulement : mon appartement est parfaitement isolé, ça fera 16 ans en février que j’habite à côté de ces braves gens. Imaginons donc. Je ne fais rien pour réduire mes ronflements. Mon voisin se fâche. Pour marquer sa mauvaise humeur, il vient chier sur mon paillasson.

Qu’est-ce que je fais alors ? Je prends mon paillasson, je le nettoie (sauf si le voisin avait bu beaucoup de bière la vieille : je jette le paillasson à la poubelle) pour virer son insulte.

Qu’elle acte odieux, aurais-je fait ? Un acte de censure !

Non. Pas du tout. C’est mon paillasson à moi, j’en fais ce que je veux. Par contre, il était dans un espace public. Ca me gène que les gens voient une merde sur mon paillasson à moi. C’est donc normal que je nettoie. En outre, une petite vieille aurait pu glisser dessus, se faire très mal et porter plainte contre moi. Pas contre le voisin.

Un blog est comme un paillasson. C’est amusant. J’ai lancé une chaîne de blogs invitant les copains à définir ce qu’est un blog. Certains ont fait de très belles réponses. Mais, c’est un peu du gaspillage : il aurait suffit de dire : « un blog est comme un paillasson ». C’est un truc privé dans un domaine public mais restant de la totale responsabilité du propriétaire qui peut se voir traduit en justice si les voisins font des conneries.


Revenons au billet de Gwendal. J’aime bien Gwendal, c’est un de mes plus fidèles commentateurs depuis quelques mois. Je vais néanmoins le tacler légèrement : en me mettant en lien dans son billet, il me désigne ouvertement comme censeur. « Entendons-nous bien, que Nicolas me censure c’est bien là son droit le plus strict, et je n’ai rien à dire là-dessus. Il est maître chez lui comme je suis maître chez moi. Donc, qu’il me censure pour un bon mot, ça le regarde, mais c’est la raison invoquée qui me semble discutable. »

Bon. Ce n’est pas un bon mot. C’est une provocation. La preuve, il avait sauvegardé le commentaire déposé chez moi pour en faire un billet. Il n’y a donc aucune trace d’humour juste une action préméditée.

Je vais quand même lui répondre : quand on critique un dirigeant sur ses caractéristiques physiques, c’est qu’on n’a pas grand-chose à dire sur le fond. Ca discrédite donc tout le combat qu’on peut mener.

Cela dit, ce n’est pas en ça que je veux le tacler. En me mettant en lien dans ce billet, il m’invite à venir le commenter (tous ceux qui me connaissent savent que je suis tous les liens vers mon blog, c’est donc bien une invitation). Un de ces potes (qui signe avec NPA, ce qui nous montre la marge de progrès que l’extrême gauche a à accomplir dans le choix de ses supporters) m’insulte à chaque commentaire. Gwendal n’a rien fait pour le calmer. Même pas un mot d’excuse. C’est exactement comme s’il m’invitait à prendre l’apéro, chez lui, et qu’il laissait un de ses copains m’insulter copieusement tout au long de la conversation.

Ce n’est pas ma notion du savoir-vivre. A la limite, je me demande si je ne préfère pas la France de Nicolas Sarkozy à cette France là…

Nous revoilà dans le savoir vivre et le vivre ensemble.

Cela dit, mes voisins en question sont juifs. Je le sais car à l’adolescence, le môme portait un machin (dont le nom m’échappe) rond sur la tête. Ca me choquait vaguement car mon côté laïcard me fait tiquer dès que je vois qu’on oblige un môme à porter un « signe ostentatoire » d’appartenance à une religion. Cela dit, depuis, je continue à les appeler « mes voisins » et pas « les juifs d’à côté » car je me fous totalement de leur religion.

Qu’auriez-vous pensez, chers camarades gauchistes, si, pour mon histoire de paillasson, je n’avais pas écrit « Imaginons que je ronfle très fort. Mon voisin me dit… » mais « Imaginons que je ronfle très fort. Le juif d’à côté me dit… » ?

Vous n’y auriez pas vu le moindre trait d’humour, juste une appellation odieuse, et auriez eu une furieuse envie de me donner des baffes. Car je n’aurais pas été politiquement correct.

Quelle sont les différences entre une caractéristique physique, une appartenance religieuse, voire une couleur de peau ou une préférence sexuel ? Il y en a plein. En fait, il n’y a aucun rapport. Si ! Un : ça n’a rien à faire dans le débat politique qui nous concerne.Ni dans une sombre histoire de paillasson.

Quand on se prétend de gauche, on apprend à vivre ensemble, avec nos différences. Insister sur ces différences n’est pas le meilleur moyen d’y arriver. C’est d’ailleurs pour ça que les signes ostentatoires d’appartenance à une religion me dérangent mais le débat n’est pas là.

Mais ce n’est pas ce qui provoque la saine rigolade que j’évoquais en début de billet. Mon troll préféré, Didier Goux, est intervenu aussi en commentaires pour distribuer quelques gifles à ces cuistres (la réponse de Monique est à plier de rire, je vous la conseille : le comble du ridicule, pour elle le mot "nain" aurait une connotation affective). Ca m’amuse toujours d’être parfaitement d’accord avec cet odieux réactionnaire sur ce type de sujets…

Hier, je relayais, par un court billet, celui d’un copain : « La Société des Gens de Lettre et l'Association des Traducteurs Littéraires de France, ont publié un communiqué auquel s'est associée La Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse… C'est à lire chez Le Coucou. » C’est une protestation qui suivait les propos d’Eric Raoult en réaction à des propos de la récente titulaire du prix Goncourt.  Oups ! J’aurais du l’appeler « la négresse », ça n’aurait pas été raciste car je suis de gauche : je n'ai pas besoin d'être politiquement correct.

Didier Goux est intervenu en commentaire et semble considérer tous ces machins (société des gens de lettre et autres) d’affreux censeurs quand ils luttent contre la censure. « On se croirait face au comité des écrivains soviétiques de la belle époque, tiens... »

Les réactionnaires devraient s’unir avec l’extrême gauche pour lutter contre la censure. Ca me permettrait de faire de jolis billets.

Bon. Je vous laisse. Il faut que j'aille étriper Orelsan et Frédéric Mitterrand. Tiens ! Son oncle, il n'était pas un peu petit ? On l'appelait le nabot, dans les blogs, à l'époque ? C'est vrai qu'il avait une autre notion de la grandeur de la France.





29 commentaires:

  1. Le plus drôle, dans le cas de cette Monique (que je ne connais pas et à qui je ne veux aucun mal) c'est quand elle tente de faire croire qu'elle appellerait Nicolas Sarkozy "le nain" même s'il faisait 1,90 m ! On y croit, on y croit...

    A ce compte-là, on se demande pourquoi personne n'a jamais pensé à appeler Giscard "le gros", par exemple. Ou Pompidou "l'efféminé".

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  2. Cela étant, pour ce qui concerne les sociétés de machins-qui-écrivent, je persiste à dire qu'ils ne luttent contre rien du tout : ils donnent de la voix de temps à autres, pour justifier leur existence et leurs prébendes, consolider le petit pouvoir que leur talent seul aurait bien été en peine de leur donner.

    Un artiste (et donc un écrivain) ne peut-être qu'anarchiste. Donc, ne surtout pas s'inféoder à ces trucs. Y être inscrits, bon, pourquoi pas ? Mais entrer au Comité central, non !

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  3. Didier,

    Finalement, le plus drôle est que je dialoguais avec ces ânes assis dans un fauteuil club devant une table de la Comète en faisant des mots croisés et en papotant avec le patron quand il n'avait pas de boulot... Je les imaginais assis derrière leur PC à déverser leur haine envers les 98% de la population qui ne votent pas pour Besancenot.

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  4. Didier,

    S'ils font un communiqué par an, on ne va leur en vouloir...

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  5. Il est claire que la notion de censure est parfois manipulée juste pour dire les pires insultes qui existent.

    Toutefois, ce débat est basé sur un article donc... Quand j'ai débuté il y quelques années, c'est vrai que j'étais pas expériments, mais j'étais étonné de voir que certains de mes visiteurs s'en prenaient à moi, on critiquait mon origine, ma situation sociale, etc et l'article était laissé complètement de coté. Ensuite, cela s'est arrangé évidemment, mais à cette époque, j'avais supprimé tous ces commentaires, car ce n'était que de la haine pure.

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  6. Salut Nicolas !
    Bon, je ne vais pas en rajouter une couche rassures-toi. Je pense qu’on a fait le tour de la question hier, et que nous n’arriverons pas à nous entendre sur cette histoire de respect du langage…
    Cela-dit je tiens à m’inscrire en faux quant à l’objet de mon billet, qui n’est pas comme tu le suggères un acte prémédité.
    Comme je l’ai expliqué ce matin, c’était plus une réponse colérique mêlée de déception qu’autre chose. Et le fait de pouvoir me citer de mémoire démontre surtout que je tape mes commentaires sur word au préalable avant de les poster… En aucun cas je n’ai cherché la provocation, si ce n’est dans mon second commentaire peut-être en voulant tourner en dérision ta modération. Le reste, le billet, ne fut que réaction à chaud !

    Quant à mon absence de contrôle sur les commentaires, je n’aurais décemment pu être censeur moi-même dans cette joute, tu en conviendras sûrement !
    Allez, sans rancune et passes un bon weekend !

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  7. Bigre !
    Pour Mitterand, cher ami, les blogs n'existaient pas, puisque tu as toi même mis en lien le billet de libé qui dit que le premier blog date de 1997.

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  8. Tu en fais, une histoire, pour un problème de nain.
    Je te rappelle juste que ce type fait installer des escabeaux partout.
    @ Didier Goux
    Moi aussi, je le qualifierais de petit même s'il était grand, petit par sa façon d'être et d'agir.
    Que vous me croyiez ou non, je m'en contrefous.
    Vous parlez d'Obama, chez Gwendal, si on le traitait de nègre.
    Obama ne se teint pas en blanc pour faire oublier sa couleur de peau.
    Sarkozy utilise des escabeaux, lui...
    Il tend le bâton pour se faire battre, qu'il ne vienne pas pleurer, et qu'on ne vienne pas pleurer sur lui.
    En ce moment, sa politique me fait vraiment souffrir, me coûte très cher moralement et financièrement, et mon entourage avec.
    On peut le combattre politiquement, mais on a le droit aussi de parler de ses travers qu'il tente ridiculement de corriger.
    Et qu'on ne nous donne pas de leçon de morale, sur ce coup, même si je n'apprécie pas énormément Gwendal, je le soutiens.

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  9. Bonjour Nicolas.
    J'adhère à tout ce que vous venez d'écrire - comme quoi...
    A contrario, auriez-vous censuré ce cher Gwendal s'il avait écrit "la top canon Rama Yade", "l'encombrée Martine Aubry", ou un truc du genre ?

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  10. Achille,

    tu as raison de virer des commentaires : les abrutis oublient que tu es dans ton espace à toi.

    Gwendal,

    évidemment, sans rancune !

    Il n'empêche que ton commentaire était resté dans ton word...

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  11. Chr,

    c'est mon coté réactionnaire.

    Non je n'aurais pas censuré. J'ai censuré, là, uniquement parce que c'est ce qu'il voulait. Par contre, il m'arrive de revenir effacer des commentaires plusieurs jours après pour ne pas être emmerdé par la justice.

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  12. Poison,

    on peut se moquer des escabeaux, dans ce cas ce n'est pas de la taille de ns qu'on rigole, mais du fait qu'il l'a cache.

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  13. Rimbus,

    je sais (et j'ai lu ta réponse sur ton blog, mais avec un poil dans la main).

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  14. Tant qu'à faire un jeu de mot avec le titre d'un film, tu aurais pu aller un peu plus loi :
    la censure pour les fachos !

    Bon ok "Jacques tu sors"

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  15. Comme quasiment tous les commentaires que j'écris depuis que je blogue Nicolas !
    Ça environ 210 pages ! :)

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  16. N'empêche que ce mec est très "petit" :D

    Quand j'écriq sur lui, j'ai une batterie de surnoms relatifs à ça, comme j'en surnomme quelques autres. La caricature ça peut être amusant et ça fait du bien (surtout qu'avec l'histoire des figurants...)

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  17. Une bouffée d'air frais, bravo, Nicolas, les leçons de morales cela sert normalement à remettre les cons dans le droit chemin (sans jeux de mot)mais comme dans la plupart des cas,ils sont sourds en plus du reste -))merci en tout de ta bienséance Nicolas, c'est ce que j'aime dans ton blog, ton savoir vivre et ta façon à la fois tendre et courtoise de gérer tout débordements!

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  18. J'approuve totalement ton billet, et d'ailleurs j'ai à peu près tes réactions pour ce qui est de censurer un commentaire (je laisse passer les rares attaques grossières qui me prennent pour cible, parce je m'en fiche). Cette histoire de viser le président à travers son physique est un cas exemplaire. C'est devenu tellement récurrent dans les blogs, que l'effet satirique recherché en est complètement désamorcé. Cela ne laisse transparaître que la hargne de l'auteur, ce qui peut le desservir suivant le contenu du billet. J'admets par contre qu'il y a dans le complexe de N. Sarkozy par rapport à sa taille, quelque chose de jubilatoire à épingler sa vanité, quand il se juche sur un tabouret, et que la force du symbole vaut largement quelques accrocs aux principes.
    Il n'empêche qu'on reste dans une manière de le combattre déloyale: il vaudrait mieux être capable de ridiculiser sa politique.

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  19. L'identité nationale quel débat en France... nous en Chine on le vit tous les jours, enfin l'identité chinoise..

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  20. T'accuser toi de censeur et de censure me fait marrer... Ceux sont les mêmes qui hurlent à la dictature... L'exagération, toujours l'exagération...

    Je suis totalement en phase avec ton billet, et avec ta manière de concevoir le débat. Attaquer sur le physique et discréditer celui que l'on prétend combattre par l'insulte est idiot, et dévalorisant. Cela soulage peut être celui qui s'exprime comme ça, mais il y a d'autres endroits pour ça. Moi, j'aime bien aller courir...

    Et je suis en train de lire le billet du Coucou : "Il n'empêche qu'on reste dans une manière de le combattre déloyale: il vaudrait mieux être capable de ridiculiser sa politique" --> C'est fou comme je suis en phase avec votre manière de voir et de concevoir le débat politique !

    Excellent billet. Excellente vision. Merci à vous : c'est chouette de bloguer et de discuter politique avec des gens comme vous...

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  21. Je trouve lamentable d'appeler Sarkozy un gnome ; gnome est un très bon environnement de bureau sous Linux et n'a rien fait pour mériter d'être traité de Nicolas Sarkozy ; leave Gnome alone

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  22. Pas lu les commentaires.
    Je N'ai pas d'avis là-dessus. Pour ma part, je pense que j'aurais laissé mon paillasson sale, voire, j'aurais ajouté un petit mot pour bien indiquer qui a chié là !
    Chacun gère son paillasson comme il l'entend !
    :-))

    Beau billet cela dit !

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  23. Poireau,

    Merci.

    Rébus,

    On est donc d'accord. Vive les gnomes.

    FalconHill,

    Merci. Oui, ils sont rigolos à hurler à la censure !


    Nico,

    Ca bride.

    Clavier,

    Ce moquer "du tabouret" n'est pas se moquer de la taille du président mais de sa vanité !

    NR,

    Merci et de rien !

    Donjipez,

    Vois le commentaire du Coucou, ça n'est pas de la caricature mais de la hargne...

    Gwendal,

    Le fait que tu sauvegardes tout est peut-être révélateur. Tu devrais essayer de bloguer pour le plaisir.

    Elmone,

    Il n'en faut pas trop...

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  24. Nicolas et Didier...
    Ravie de vous avoir fait mourir de rire en expliquant que le terme "nain", dans certains cas, était un terme affectueux..
    Mais, de grâce, ne me faites pas passer pour une imbécile ( et je n'ai pas dit "une blonde"...)

    J'avais bien compris que ce n'était pas le sens que donnait Gwendal à ce mot.

    Je tentais ( vainement ?) de vous expliquer que les mots pour chacun, ont une connotation différente selon où et par qui ils sont utilisés.

    MAIS je persiste à penser que la violence actée et proférée même avec les mots les plus édulcorés, est pire que certaines insultes.

    Ceci dit, sans rancune aucune.

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  25. Un blog n'est pas un crachoir: ce n'est pas censurer que de rejeter ce qu'on pense indigne.
    Si j'envoie un texte au Figaro et qu'ils ne le publient pas, je ne vais pas crier à la censure!
    On peut se moquer "physiquement" de quelqu'un dans certaines limites: Que N.Sarkozy puisse jouer de la mise en scène physique de son épouse, de façon évidente, l'expose à ce qu'on se moque de son physique. Mais si on se moquait du physique d'Angela Markel ou de Le Pen, je dirais: pas d'accord! Tout doit être replacé dans un contexte particulier.
    Mais parler du "nain" ou du "nabot" ne rehausse pas le débat!

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  26. Il y a des fois où j'aime ce que tu écris.

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  27. Hermes,

    Oui.

    Le Chafouin,

    C'est mon côté réac...

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  28. Les pamphlets et les écrits satiriques ont toujours existés et sont souvent violents. Contre un gouvernement aussi excessif, dirigé par un pervers narcissique aussi méprisant, il n'y a pas à prendre de gants. S'en prendre au physique est un des angles d'attaque.

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  29. Les pamphlets qui visent bas ont toujours existé (Le gazetier cuirassé", par ex.). Leurs auteurs, qui risquaient gros, avaient la prudence de les publier à l'étranger, voire de s'y exiler eux-mêmes.
    Le mieux, pour démontrer la supériorité d'attaques visant le physique du monarque, sur la démonstration des effets pervers de tel ou tel point de sa politique, serait de le faire sur son propre blog, en laissant libre cours à son imagination fielleuse. On pourrait alors juger de l'efficacité de cette stratégie: si l'emploi de quelques vocables supposés assassins: nabot, nain, gnome, avorton, homoncule, etc, se révèle suffisant pour nourrir un billet lisible. Les tenants du style laxatif pourraient aussi remettre au goût du jour quelques unes des fameuses imprécations staliniennes de la belle époque, comme "vipère lubrique": cela avait enthousiasmé les foules.

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