10 juin 2006

Vive Wikipedia

Cherchant un renseignement sur je ne sais plus quoi, je me dirige vers wikipedia. De fil en aiguille, je tombe sur les pages dédiées à nos politiques.

Il y a plein de trucs rigolos, ou de détails oubliés…

Attention ! J’y j’égratigne plus les types de droite que de gauche, c’est à cause du contenu de wikipedia. Il semble que l’auteur de la page sur Nicolas Sarkozy ne soit pas un grand partisan…
Sur des gugusses comme DSK ou Jospin, il n’y a quasiment rien à dire (j’aurais pu rappeler le passé trotskiste, mais je n’avais pas envie, donc je le fais ici).

C’est le premier extrait du paragraphe sur Ségolène qui a commencé à me faire rigoler, et incité à noter les extraits et allez voir le reste.

J’avais commencé à écrire la partie sur Jacques Chirac, mais j’ai abandonné (c’est trop long… C’est pas qu’il dise plus de bêtises que les autres, mais il le fait depuis très longtemps !).

Ségolène Royal

En 1988, elle est « parachutée » par François Mitterrand dans les Deux-Sèvres, où, après une campagne vigoureuse, « expliquant aux paysans qu'elle allait leur donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent exporter leur chabichou », elle est élue députée de la 2e circonscription, celle de Saint-Maixent-l'École. Commentant son succès, elle déclare : « Pour un parachutage, l'atterrissage est réussi. »

Gérard Royal, frère de Ségolène Royal et ancien lieutenant de la DGSE, est impliqué dans l'affaire du Rainbow Warrior : il aurait transporté les deux plongeurs à l'origine du sabotage du bateau de Greenpeace en 1985. En signe de protestation, Ségolène Royal - qui, semble-t-il, ignorait les activités de son frère - aurait projeté de rallier l'atoll de Mururoa, en compagnie de militants d'associations antinucléaires.


On remarquera qu’ils sont très actif chez wikipedia : En juin 2006, Ségolène Royal révèle certaines des solutions qu'elle envisage pour « tarir la source de la délinquance ». Elle surprend jusque dans son camp par un discours de fermeté, proposant notamment de placer « dans un service à encadrement militaire à vocation humanitaire ou pour apprendre un métier » les mineurs de plus de 16 ans dès « le premier acte de délinquance ». Elle évoque également la « mise sous tutelle des allocations familiales » pour « responsabiliser » les parents et propose la création d'« écoles de parents » où seraient tenus de se rendre les parents d'enfants ayant commis des incivilités répétées. Enfin, elle propose la création de « tuteurs de collèges » qui permettraient à certaines classes d'être encadrées par deux adultes.

Nicolas Sarkozy

Nicolas, Paul, Stéphane Sárközy de Nagy-Bócsa, dit Nicolas Sarkozy

Ouille.

Il est membre honoraire du Rotary Club de Neuilly.

Il est le fils d'un Hongrois, Pál Nagy-Bócsay Sárközy né à Budapest, en 1928, dans une famille de l'aristocratie hongroise, possédant des terres et un château à Alattyán, à 100 km de la capitale.
À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est contrainte à l'exil. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Paul Sarkozy rencontre un recruteur de la Légion Étrangère à Baden-Baden. Il signe pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ en Indochine,
Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy convole encore trois fois en noces. Du second de ses mariages, il a deux autres enfants : Caroline et Olivier.

C’est héréditaire ?

Nicolas Sarkozy passe le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) en 1981. Il est l'un des deux associés du cabinet d'avocat parisien « Arnaud Claude et Nicolas Sarkozy » spécialisé dans le droit d'immobilier et comprenant onze avocats. Le dossier spécial consacré à Nicolas Sarkozy du Canard enchaîné fait remarquer que ce cabinet participe à des expulsions de locataires pour des municipalités des Hauts-de-Seine (Puteaux, Levallois-Perret). Pour le journal, les relations de Nicolas Sarkozy auraient permis d'acquérir cette clientèle institutionnelle. Cependant, l'exercice de l'activité d'avocat étant incompatible avec toute autre activité, il n'exerce pas cette profession pendant ses périodes d'activité gouvernementale, il ne plaide donc pas souvent mais touche une part des profits de ce cabinet d'avocat (241 000 euros en 2002).
En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ».

En 1978, il est appelé sous les drapeaux, avant d'entrer à l'Institut d'études politiques de Paris, sans toutefois parvenir à en être diplômé.

Il est chargé de mission en 1987 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur. De fait, il est le conseiller en communication du gouvernement à l'époque de l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl.

En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu'en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l'animateur de télévision Jacques Martin, qu'elle quitte pour lui en 1989.

En 2004, Il axe dans un premier temps sa politique sur la réduction du déficit de l'État mais doit céder à la demande du président ; il annonce cependant le respect en 2005 par la France du pacte de stabilité. Cela ne sera pas le cas.

Au printemps 2006, il se retrouve dans une situation délicate lors des évènements liés à la crise du CPE. En tant que membre du gouvernement Villepin, il ne peut critiquer ouvertement le projet mais en tant que candidat annoncé à la présidentielle de 2007, il ne peut pas se permettre de « couler » avec le premier ministre pour un projet sur lequel il est en désaccord avec lui ; il exprime ce désaccord par le biais de ses fidèles, puis le sous-entend dans un discours ressenti comme le premier de sa campagne présidentielle.

Depuis 2002, Nicolas Sarkozy est l'objet d'une importante médiatisation. Il est par exemple le seul à avoir été invité trois fois à l'émission Cent minutes pour convaincre; il y a réalisé le plus gros score d'audience pour une émission politique en 2003, avec 7,73 millions de téléspectateurs.
C’est bien connu les médias sont à gauche.

En mai 2005, des problèmes conjugaux sont longuement médiatisés, en particulier dans Le Matin, que Nicolas Sarkozy souhaite attaquer en justice pour « intrusion et atteinte dans la vie privée ». Finalement le 26 août 2005, Paris-Match présente Cécilia avec Richard Attias en Une. Cécilia Sarkozy est remplacée par Anne Fulda, une journaliste du quotidien Le Figaro, avant que Patrick Balkany, un ami du couple, n'annonce sa reformation dans le Parisien du 11 janvier 2006.


Ami proche de Martin Bouygues et Étienne Mougeotte (TF1), son cercle amical comprend également Michel Denisot (Canal+) et Marc-Olivier Fogiel (France 3), ainsi que Jean-Marie Bigard avec qui il a passé le réveillon 2005-2006.

Les médias à gauche…

Selon l'étude PolitiBuzz parue le 1er mars 200622, Nicolas Sarkozy est le sujet de 42 % des contributions parlant des hommes politiques dans la Blogosphère.

Des députés socialistes ont demandé sa démission pour avoir mis en péril la mission de la police, après qu'il ait évoqué, lors de son passage sur l'émission Pièces à conviction (France 3) le lundi 26 septembre 2005, des arrestations en cours : « À la minute où je vous parle, des arrestations ont lieu », ce qui était effectivement le cas le jour de la diffusion, alors que l'émission avait été enregistrée le mercredi après-midi précédent. Selon le cabinet du ministre, ce dernier évoquait des arrestations qui avaient eu effectivement lieu un peu avant l'enregistrement.

Dominique de Villepin

En mai 68, à l'âge de quinze ans, il est le seul gréviste de son école à Caracas.

Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris, puis à l'École nationale d'administration dans la promotion Voltaire, aux cotés de François Hollande et Ségolène Royal. Il finira 25e, ses adversaires politiques d'aujourd'hui finissant respectivement 11e et 95e. Il adhère en 1977 au Rassemblement pour la République.
En 1997, il est l'un des principaux instigateurs de la dissolution de l'assemblée nationale décidée par le président, et les militants du RPR lui en tiennent rigueur après la défaite. Le président refuse cependant sa démission.
Ainsi, à Jean-Pierre Raffarin, élu de terrain depuis de nombreuses années, succède Dominique de Villepin, issu de la diplomatie française, et qui n'a jamais été candidat à une élection politique.
Il se donne cent jours pour redonner confiance aux Français, entamant un duel policé avec Nicolas Sarkozy.
En 1997, il est l'un des instigateurs de la dissolution de l'Assemblée nationale afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite. Alors que des voix s'élèvent pour réclamer sa tête, Chirac refuse sa démission. Il est alors surnommé "Néron" par Bernadette Chirac.

Vers la même époque, on lui prête le bon mot suivant : « Je gère le cerveau du président ».
« Au début, dit-il, les Dalton gagnent toujours. Puis Rantanplan arrive, chamboule tout, et Lucky Luke finit par l'emporter. »

« La France a l'air à la ramasse. Mais observez-la de près. Elle a les jambes écartées. Elle attend qu'on la baise : ça fait trop longtemps que personne ne l'a honorée ! »

« Ils vont s'apercevoir que je suis assez con pour aller jusqu'au bout. » à l’un de ses ministres, en pleine crise du CPE en mars 2006.

On a vu.

Jean-Pierre Raffarin

Contrairement à beaucoup d'hommes politiques, il effectue une partie importante de sa carrière dans le privé. Il est membre de la direction marketing des cafés Jacques Vabre de 1973 à 1976, tandis qu'il est le secrétaire général des Jeunes giscardiens.

De 1976 à 1981, il est salarié de l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi) et cumule les émoluments de conseiller technique au cabinet de Lionel Stoléru.
Cette même année, il est élu sénateur de la Vienne et est nommé ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce et de l’Artisanat par Alain Juppé. Il est surtout connu à cette époque pour son action en faveur de la protection des artisans boulangers.

Le terme «raffarinade» s’est rapidement imposé au sein de la presse française, à commencer par la presse satirique, pour désigner des phrases de l’ancien premier ministre dans un style qui lui est propre. Celles qui restent comme les plus marquantes sont : « La route est droite, mais la pente est forte » et « The Yes needs the No to win against the No ! ».
«Je ne chute pas dans les sondages ... je me rapproche de la France d'en bas !»

Des raffarinades :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=300478

Lionel Jospin

Adolescent, Lionel Jospin a intégré sous le nom de « Langue agile » les éclaireurs (protestants) de France, et à 15 ans, lors d'un camp dans le Jura, a eu pour chef de patrouille Michel Rocard, alias « Hamster érudit ».

DSK

Dominique Strauss-Kahn (dit DSK) est un homme politique français, né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), membre du Parti socialiste (PS).

En 1971, il travaille au Centre de recherche sur l’épargne, où il se lie d’amitié avec Denis Kessler (ancien vice-président du CNPF et à l'époque membre de l'extrême gauche). Ce dernier devient son assistant à Nanterre et ils écrivent ensemble, en 1982, « L’épargne et la retraite ».

En mai 2005, il sort un DVD en faveur du « OUI » à la Constitution européenne.

Jack Lang

Parmi tous les hommes politiques français de la Ve République, Jack Lang détient à ce jour le record de longévité en tant que ministre, avec 12 ans d'exercice ministériel, partagés entre les portefeuilles de la Culture et de l'Éducation.

Originaire d'une riche famille de Nancy, Jack Lang a été dès l'origine attiré par la scène.
Il est aussi connu à l'étranger pour être un grand ami de Fidel Castro, le président cubain, chez qui il s'est rendu plusieurs fois.

En 2002, après l'échec de Lionel Jospin, il considère qu'il faut réconcillier les hommes politiques avec les français en étant d'accord, par exemple, sur le principe d'une émission de télé-réalité où des politiques partageront l'existence de Français moyen.

Parallèlement, sous pression de l'économie générale qui se libéralise et malgré deux ans de lutte contre l'américanisation, il accorde à la mode, la publicité, le design une dimension culturelle. Il diffuse la notion de « démocratie du goût », où chacun choisit la culture qu'il veut et est « créateur » de culture. Des oeuvres d'art aux gestes de la vie quotidienne, tout est considéré comme « culture ».

Monsieur Jack Lang a vivement critiqué les pratiques publicitaires de l'UMP lors de la crise des banlieues en novembre 2005, qui consistaient à acheter des mots clés google, en déclarant notamment sur son ancien blog "il utilise des méthodes que j’estime être celles de voyous" (à propos de Nicolas Sarkozy, président de l'UMP).

Depuis la crise du CPE, Jack Lang a changé d'avis sur les méthodes et a offert le mot clé CPE à son site internet.

Laurent Fabius

Son passage au ministère du Budget est en particulier marqué par la création de l'Impôt sur les Grandes Fortunes.
Son budget sera un des plus dépensiers avec une hausse des dépenses de 27%. (1981)


En 1984, François Mitterrand, poursuivant l'abandon de la politique très marquée à gauche du gouvernement de Pierre Mauroy, le nomme, à 37 ans, premier ministre. Le Parti communiste refuse de participer au gouvernement. Il poursuit alors ce que l'on appelle la « politique de rigueur » visant à redresser l'économie française et les comptes de l'État. Il fonde sa politique sur la maîtrise de l'inflation et du chômage.

Dans la nuit du 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior est dynamité.

Il introduit le scrutin à la proportionnelle aux élections législatives. Celles-ci, en 1986, voient alors l'entrée du Front National à l'Assemblée nationale et une défaite pour les socialistes.

En 1982, secrétaire d'État au budget, il fait passer le taux marginal de l'impôt sur le revenu de 60 à 65 %.
En 2003, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, il fait passer le taux marginal de l'impôt sur le revenu de 54 à 52, 5 %.


4 commentaires:

  1. Très bon "billet" (comme on dit chez Versac, maître Eloas, Loïc LeMeur et autres bloggeurs en vogue...

    Outre que ton investissement personnel laisse à désirer (à coup de copier coller, il s'est pas trop foulé le bloggeur surmené), il me vient une remarque, très pertinente pour le coup (et qui t'incitera, peut-être, à débuter une recherche sur wikkipedia): à propos de Nicolas Sarkozy (toujours lui!), une personne de mon entourage me faisait remarquer que, en principe, un candidat doit se présenter sous son vrai nom (donc, Nicolas, Paul, Stéphane Sárközy de Nagy-Bócsa, dit Nicolas Sarkozy, dans le cas de notre ministre de l'Intérieur mais aussi de l'aménagement du territoire et éventuellement du déménagement de tous ceux qui le gênent) et nom sous son nom abrégé.
    Le problème peut sembler anecdotique. En fait il ne l'est pas. Imaginons qu'on fasse imprimer des bulletins de vote au nom de Nicolas Sárközy de Nagy-Bócsa. Eh bien, les électeurs du fin fond de la Creuse (ou du Finistère... voire de la Sarthe, mon département d'origine) s'écriraient: "Qui c'est c'gars là, Bokza? Moi, j'vote pas pour lui."
    Et voilà comment des milliers, que dis-je des millions de sarkozystes voteraient par erreur pour Jean-Marie Le Pen ou Olivier Besancenot...

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  2. A propos de l'investissement personnel, pour rechercher les trucs à "copier" (il faut tout lire, les articles sur ces gussusses), repérer les perles, les copier, mettre le tout en forme, ça fait quand même deux bonnes heures... Par rapport à certains gugusses qui se contentent de copier des dépêches AFP, c'est pas mal.

    Mais ne restons pas sur la défensive...

    Sur Sarko, ta remarque est amusante, mais je ne vais pas faire trop de recherches... Je suppose qu'il a changé de nom, ou du moins qu'il existe des juristes efficaces à l'UMP. Ce gars là, il a déjà été élu ! Il y avait quoi sur les bulletins ?

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  3. Nicolas : quelle photo de toi (en comm') je me souviens. Tu es mieux en gladiateur ! :-)

    Pour ton article, si jamais ca ressort, tu pourras dire que tu l'avais dit le premier : « Cécilia Sarkozy est remplacée par Anne Fulda, une journaliste du quotidien Le Figaro».
    On verra si ça accouche ou pas cette histoire !

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  4. Je ne devais pas être le premier !

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